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Qui sommes-nous?
Le bureau d'étude Pyramide a été créé en 19 par l'architecte Khalfa Tarek qui d'emblée annonce sa philosophie l'efficacité et la création contemporaine déclinée au service de projet privés et publics, à Sétif et au-delà pour lui le projet représente une alchimie et une recherche constante d'équilibre avec les souhaits de son client avec le contexte urbain, et avec le budget alloué à l'opération. L'agence Pyramide est l'un des plus performants cabinets d'architectes de la région Est avec en
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Addresse
Agence d'architecture Pyramide
Rue Beggag Bouzid, cité financière, immeuble EBACOM. Setif 19000 Algérie.
+213 698 572 112Telephone:
+213 36 513 137FAX:
E-mail: pyramide_khalfa@yahoo.frnous contacter
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Agence d'architecture Pyramide
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Le dessin
On dessine pour démarrer un projet, une histoire.
Le croquis nous permet de poser une idée pour passer à une autre.A la manière d’une prise de note, réduite à la plus simple expression, l’idée passe par la main pour prendre corps. Par un aller retour continuel,
le croquis informe le projet. Certaines idées et incertitudes sont obsédantes tant qu’elles ne prennent pas vie sur le papier.Le croquis est épuré, frustre, réducteur et ne reflète pas souvent la complexité de l’idée et de sa représentation mentale, il la représente dans sa plus simple expression. L’évidence du dessin lui confère une forme de manifeste presque caricatural.
Par moment la maladresse du trait donne à lire l’idée d’une manière inattendue, plus souvent elle la traduit avec force et clarté.Notre technique ne nous permet pas de traduire la diversité du projet par le dessin, seul le passage par le modèle en trois dimensions réel ou le virtuel nous permet de réaliser la synthèse.
Le dessin est développé en trois typologies :
- La « pose de la première pierre » : ce dessin est le fruit d’une recherche individuelle, il fait partie d’une série, un flot continu qui génère le projet,
à la fois formalisation mais aussi vérification au cours des différentes étapes de développement.
Il a comme support le carnet facilement transportable.- Le dessin de communication avec d’autres intervenants du projet : ce dessin peut apparaître sur tout support, il accompagne un plan, une image de travail…, sans la parole qui l’accompagne il est difficilement compréhensible en dehors de l’instant.
- La présentation d’un concept vers les autres : ce dessin est souvent refait et répété, il doit être d’une clarté unique et évidente, par habitude il prend place dans le carnet, est scanné et intégré aux dessins d’intention générales.
Notre pratique du dessin à ce jour à tendance à décontextualiser le projet de son environnement à la manière d’un objet théorique. Nous ne manions pas différentes techniques, le croquis accompagne la prise de note et l’écriture.
Le support du carnet vient naturellement c’est une forme de capitalisation, page après page les projets se croisent disparaissent et réapparaissent. Certaines formes sont comme des signes récurrents, révélateurs des intuitions.
Le carnet permet de ne pas perdre le fil et de revenir en arrière, c’est un outil de vérification de la validité de l’idée et de son cheminement.Le papier est fin pour ne pas sacraliser le trait,
le dessin n’est pas une fin en soi, c’est un simple medium de communication au service de l’idée.
Hors du contexte le croquis n’a pas de valeur plastique volontaire particulière. -
L’échelle et la dernière vis
Le mobilier est une épreuve directe avec le corps. Si l’architecture peut se tromper d’échelle et se contenter d’un « à peu près » ou d’un « un peu trop » sans pour autant se voir désaffectée, il en est différemment du mobilier. Il doit viser juste, car il n’a pas d’espace de médiation possible. La marge d’accoutumance est beaucoup plus faible. Un écart, une situation mal sentie et l’opprobre est jetée. Le corps se retourne contre l’objet soit dans une affligeante ignorance soit dans une brutalité excessive, soit enfin dans une tentative de détournement.
Les règles d’usage demandent un travail minutieux sur des fondements de base : qu’est ce que « s’asseoir » ? Qu’est-ce qu’ « attendre » ? Les postures sont-elles différentes dans une salle d’attente et dans un lieu public ? Comment ? La forme ne souffre pas d’arbitraire, elle doit répondre séance tenante au récipiendaire.
La petite échelle renseigne la grande échelle. Par le retour aux détails, elle énumère les angles morts de la grande échelle. Ce sont ces allers-retours salutaires qui permettent de relever et conserver nos exigences à toutes les échelles.
Connaître la dernière vis, c’est pour le concepteur l’assurance d’une maîtrise totale sur l’objet qui lui échappe en partie dans un projet à plus grande échelle. Dans le mobilier, la chance est grande de connaître la dernière vis, c’est-à-dire de se saisir de la totalité de l’objet en réduisant à zéro l’écart entre espace projeté et espace réalisé.
Pour nous, le mobilier s’envisage à l’échelle de cette dernière vis.
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Les coins courbes
Courbes, angles, plis, béton, bois acier, les études de mobilier engagées à l’agence ne sont pas au service d’une « ligne » type ni d’une marque de fabrique.
Elles permettent de créer des lieux transitoires de recherche qui engagent le corps, l’espace et la fonction. De l’information circule entre les études architecturales et les études de mobilier.
La petite échelle informe la grande échelle. Plus rapide car supportant moins de paramètres contingents, l’étude de mobilier permet de s’approcher de très prêt des acteurs de la société, de toucher du bout des doigts l’évolution des modes de consommation, de tester les habitudes, d’évaluer les résistances esthétiques et/ou des matériaux.
S’asseoir, ranger, classer sont autant de dispositions qui évoluent. C’est par l’intermédiaire de la création de mobilier que l’on accompagne de façon bienveillante ou critique ces évolutions.
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Architecture et restauration
« Une œuvre ancienne ou récente, qui est une œuvre d’art, donc une œuvre de création, doit être respectée en tant que telle car elle est porteuse d’une pensée et d’un message. Elle nous parvient de diverses manières. Si elle est très ancienne et nous parvient intacte, ce qui est très rare, l’intervention relève alors de la stricte conservation et éventuellement de la muséographie. Si l’œuvre a connu un grand nombre de transformations, pratiquement il sera assez difficile de trouver une cohérence et une unité architecturale, à moins que celle-ci ne soit le résultat du temps, de la durée. Par contre, si le monument nous parvient mutilé, dégradé, l’architecte peut alors entrer dans le jeu. C’est dans ce dernier cas que l’architecte est appelé à être réellement concepteur. »
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Reprogrammation architecturale
La reprogrammation architecturale: une approche magnanime de l’espace bâti existant.
De nombreux travaux d’architecture développés au sein de l’agence sont caractérisés par des interventions sur des bâtiments existants.
Ce nouvel environnement de travail nous a donné l’occasion d’exporter et d’enrichir une méthode de travail déjà éprouvée à travers les monuments historiques vers l’architecture contemporaine non monumentale.
À l’analyse technique et historique, s’ajoute une analyse de situation de projet (le projet comme entité physique et également comme entité symbolique) et un diagnostic conseil sur le potentiel de reconversion d’un bâtiment.
La reprogrammation architecturale se déroule en trois temps. Elle consiste à faire un premier état des lieux sur la viabilité constructive de l’existant, puis de dresser une cartographie précise des transformations nécessaires aux nouvelles fonctions visées par la commande et enfin de mesurer les niveaux de transformations acceptables eu égard à la charge symbolique ou émotionnelle du bâtiment vis-à-vis de la population locale par exemple.
Ces trois points visent à établir un différentiel positif entre l’avant et l’après reconversion. La reprogrammation est une méthode élargie du volet architectural qui permet de répondre à une triple exigence temporelle: la fiabilité du fonctionnement du bâtiment à court, moyen et long terme.
Dans les projets impliquant une reprogrammation, une réflexion s’impose également sur la dynamique de fonctionnement du bâtiment, un conseil préventif et prospectif sur l’évolution des besoins à moyen et long terme dans la mesure où ils peuvent modifier les propositions d’aménagement et/ou d’extension au départ.
La plus-value de cette démarche est illustrée par exemple par la proposition soumise par l’agence au maitre d’ouvrage de remplacement de la charpente du château de Clères en comble habitable.
Ce conseil a permis d’anticiper à plus long terme l’évolution des nouvelles fonctions du château.